Vincent Reynouard
Ingénieur-chimiste,
* 1969
Ancien professeur en mathématiques et ingénieur-chimiste de formation, il fut révoqué en 1997 de l'Éducation nationale pour avoir conservé dans un ordinateur de son lycée des documents niant
l' holocauste.
R. est marqué par le catholicisme traditionaliste, qu'il a tendance à associer à son activité révisionniste. En Belgique, depuis les années
1990, R. se revendique comme faisant partie du Mouvement de combat Saint-Michel, groupe révisionniste et catholique
traditionaliste. Il fut membre du Parti nationaliste français et européen (PNFE). Dans sa revue
'Sans Concession', il s'oppose à toute forme de théorie du complot.
Le 8 octobre 1992, la cour d'appel de Caen l'a condamné à un mois d'emprisonnement avec sursis et à 5 000 francs d'amende pour contestation de l'existence d'un ou plusieurs crimes contre l'humanité,
R. ayant, selon la Cour de cassation, adressé aux vingt-quatre élèves d'un lycée, lauréats du concours Résistance et Déportation, des lettres anonymes auxquelles était annexée la photocopie d'écrits contestant l'existence des chambres à gaz en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale. Par un arrêt du 26 mai 1994, la Cour de cassation a cassé
partiellement, sans renvoi, cet arrêt, en ses seules dispositions relatives à la contrainte par corps, laquelle ne peut être prononcée pour une infraction ayant un caractère politique, les délits de presse étant assimilés aux infractions politiques.
En juin 2004, la cour d'appel de Limoges l'a condamné à vingt-quatre mois de prison, dont six ferme, pour apologie de crimes de guerre, en raison de la réalisation et de la diffusion d'une cassette vidéo intitulée Tragédie d'Oradour-sur-Glane: 50 ans de mensonges officiels; la Cour de cassation a cassé cet arrêt, les faits reprochés ne constituant pas une apologie de crimes de guerres, mais une contestation de crimes de guerre, laquelle n'est pas réprimée par la
loi.
R. a été a été condamné le 8 novembre 2007 à un an de prison et 10 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Saverne (Bas-Rhin), pour contestation de crimes contre l'humanité pour avoir écrit et fait distribuer la brochure: « Holocauste, ce que l'on vous cache ».
R. a fait appel au jugement. La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), partie civile, obtient 3.000 euros de dommages, la manufacture d'impression et son président où avait été distribué le document, 150
euros.
En juin 2008, R. et Siegfried Verbeke sont condamnés à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour
négationnisme.
Le mardi, 5 avril 2011, R. a été relâché de la Maison d’arrêt de
Valenciennes.
Depuis l'automne 2011, R. possède un site Internet:
Moyennant cet instrument, R. a lancé un défi aux historiens, aux professeurs d'histoire et à quiconque,
en offrant 5000 € à celui qui démontrera au terme d'un débat libre, loyal et courtois que les chambres à gaz homicides hitlériennes ne sont pas un mythe de propagande.
Werke von / Works of R.: Die Waffen-SS zu Unrecht am Pranger: Oradour 10. Juni 1944
Letzte Änderung / Last update: 27.11.2011
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