Un
nouveau Don Quichotte
Bruxelles - Laurent Louis (en haut), né le 29 février 1980 à Nivelles, est député
indépendant belge. Selon lui, la désinformation est présente partout. Il est donc très important de ne pas avaler toutes les
informations que la télévision nous transmet. Tout ce qui est dit
à la télévision et aux journaux télévisés n'est pas vrai. Il est important que les citoyens ouvrent les yeux et se posent les
bonnes questions. "Ne soyons plus des moutons devant nos écrans d'ordinateur ou de télévision. Informons-nous réellement."
Son meilleur souvenir politique a été la rencontre en tête à tête et durant plus d'une heure en République Démocratique du Congo avec Etienne Tshisékédi en août 2012.
Laurent Louis souhaite que la profession de travailleur du sexe soit juridiquement reconnue. Son rêve serait d'arriver à la
suppression des partis politiques afin d'en revenir aux bases de la démocratie avec un Parlement composé d'élus désignés par
tirage au sort comme c'est le cas actuellement au niveau des jurys d'assises. Ce système serait, selon lui, le seul permettant
une réelle représentativité du Parlement.
ABCD
Laurent
Louis propose de se retirer de toutes les organisations internationales troubles comme l'ONU ou l'OTAN, mais aussi de l'Union Européenne
actuelle qui ne représente plus qu'une pompe à fric. En outre, il veut mettre un terme à l'ingérence belge en Afrique. Dans ce
sense, il s'oppose, seul contre tous les autres parlementaires belges, à la participation de la Belgique à la guerre au Mali. Il
a
dénoncé la manipulation internationale, le mensonge de la lutte anti-terrorisme, le soutien des Occidentaux aux djihadistes en Libye, Tunisie et Syrie, et
il a dévoilé les véritables raisons de
cette opération militaire néo-colonialiste.
ABCD
En janvier 2012, Laurent Louis
a défraié la chronique en accusant le Premier Ministre Elio Di Rupo de mener une vie privée dissolue et
a évoqué la pédophilie sur son compte
Twitter. En avril 2012, il a tenu une conférence de presse ayant pour objet la pédophilie au cours de laquelle il
a dénoncé l'existence de réseaux. La semaine précédente il avait déjà publié une lettre anonyme alléguant des faits présumés de pédophilie ommis par des personnalités belges. Son attitude a provoqué de nombreuses réactions des groupes parlementaires, les députés ont quitté l'hémicycle à la quasi unanimité lorsqu'il est monté à la tribune pour une question parlementaire à la Ministre de la Justice, ce qui constitue une première dans l'histoire de la Chambre des Représentants de Belgique. Une instruction
a été ouverte contre lui pour « calomnie, diffamation et recel ».
Cette instruction a provoqué des perquisitions en la présence du président de la Chambre
André Flahaut (en bas) , tant au domicile du député Louis
que dans son bureau de la Chambre. Le lendemain, Laurent Louis a demandé la suspension des poursuites sur base de
la Constitution belge. En juin 2012, Louis a été inculpé pour recel et diffamation.
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